Qu'est ce que tu fais là ? (PV Utopie Mélancolique)¤FINI¤

Coucher de Soleil patrouillait à la frontière de son clan et de celle du clan des songes d'espoirs. Tout allait bien,il se dit qu'il s’inquiétait pour rien,mais depuis que 2 chats se battaient pour être chefs,plus personne ne surveillait les frontières. Lui,espérait intimement être peut-être nommé lieutenant. Mais je rêve ! se dit-il,le cœur gros. Dans les deux batailleurs,un gagnera et sera chef,et l'autre lieutenant. "Pas de place pour toi,mon fils ? C'est impossible ! Tu es le plus sage et le plus forts d'entre eux."
"Merci papa..."
Soudain,une odeur l'arracha à ses pensées. "Le clan du Songe d'Espoir ! Un guerrier,Utopie Mélancolique,si je ne m'abuse !"fit son père,qui hérissa et se mit en position de combat en mode invisible.
Feulant,Coucher de Soleil se jeta sur Utopie et lui demanda en le plaquant au sol:
-Que fais-tu là ? Il le plaquait suffisamment fort pour le contenir,mais pas assez pour représenter une menace et paraître agressif.

•Utopie Mélancolique•
Pourquoi c'est toujours la même chose?


Ce matin, je décidai de me promener sur mon territoire tout en observant la frontière. Nos relations avec le clan des Sentiments Embrasés s'étaient détériorés ces dernières lunes et je faisais ma propre inspection des lieux. Une fine neige tombait doucement. Je n'aimais pas vraiment la neige. C'était froid et mouillé, mais en contrepartie, c'était magnifiquement joli. J'étais proche de la frontière, mais je fis attention à ne pas la dépasser et m'assis pour regarder mon spectacle préféré. Les arbres étaient recouverts de blanc et les le vent soufflait, créant des petits tourbillons de neige. J'allais repartir dans mes pensées lorsque l'horrible odeur du clan des Sentiments Embrasés vint me chatouiller les narines. Il fallait vraiment que je me fasse déranger maintenant? Lorsque je me retournai, je me fis plaquer par le chat qui portait l'odeur du clan adverse. Je grogna. Dream me dit par pensée: *Mais...Pour qui il se prend? Nous étions du bon côté de la frontière! C'est lui qui est aveugle et a mal vu!*
-Va donc lui dire ça, toi! Je ne pourrais pas dire que je cherche la bataille, mais là il exagère!
La stupide boule de poils me dit, visiblement de mauvaise humeur:

-Que fais-tu là ?

Je sentis qu'il savait qui j'étais. Mais moi, ne connaissais pas ce chat. Peu importait, il était sur mon territoire et je devais le chasser. Je lui répondis en le délogeant et d'un ton calme:

-Je pourrai te retourner la question, guerrier des Sentiments Embrasés. C'est toi qui ais passé le marquage de la frontière de nos deux clans. Tu devrais faire plus attention! La prochaine fois, regarde deux fois avant de sauter sur les autres comme ça!

Je ne voulais pas l'énerver, simplement qu'il s'en aille et me laisse tranquille. Surtout que ce n'était pas ma faute!

•Utopie Mélancolique•
Il exagère celui-là!


Je vis le chat adverse vérifier si j'avais dépassé la frontière. Non de non, mais il regardait au mauvais endroit! La frontière n'était pas là! Je compris. La frontière avait été déplacée d'un des deux côtés et on ne pouvait savoir lequel avait raison. Je sentis mes oreilles chauffer.


-Je suis quand même pas fou ! Regarde derrière toi,elle est là bas la frontière !

Je ne pris même pas la peine de regarder. J'étais
fâché, parce que ce problème n'avait pas de solutions. Je réfléchis à
la va-vite. Il me fallait quelque chose pour éviter qu'il ne me ressaute
dessus. Je devais prendre une sage décision. *Bah,
dis lui ta version des faits. Dis-lui ce que tu penses qu'il s'est
passé. Deux options s'offriront à lui: il comprend et vous partez chacun
de votre bord ou il nie ce que tu dis et te saute dessus. Ça ne finira
jamais si aucun de vous deux ne prend une décision sage.*
C'était la première fois que mon Esprit
intervenait pour dire quelque chose de...normal. Il avait raison. Je
devais mettre un terme à cela. Par le passé, j'avais su gérer des
situations similaires. J'avais aussi une patience inépuisable. Je relevas la tête vers le chat et dit d'une voix posée:

-Nous avons tous les deux raison et tort à la fois. La frontière a été déplacée, c'est clair. En fait, aucun de nous deux n'a fauté. Je propose de remettre la frontière à sa place.

Même si je repartais après et lui aussi, je garderais toujours une petite colère contre lui. Je détestais les chats qui sautaient trop vite aux conclusions. Je n'aurai pas de mal pendant une guerre à lui faire la peau.

¤COUCHER DE SOLEIL¤
Non mais oh !

Coucher de Soleil commençait vraiment à s'impatienter,il était pourtant calme d'habitude,mais on a beau être calme,quand on rencontre quelqu'un qui a l'air d'avoir une case en moins,on s’énerve vite !

-Je n'aime pas qu'on me donne d'ordre, -surtout quand la personne pue le blaireau crevé,l'odeur de votre clan empeste vraiment- encore moins qu'on me prenne pour un imbécile. Je ne fais que garder mes frontières. dit-il d'un ton glacial.

Mais si tu dit,que la frontière a été déplacée,je te croie,malgré ta puanteur. J'ai la truffe fine,mais pas une cervelle de souris. ajouta-il,d'un ton narquois.

Il n'était plus froid,mais provocateur. Avant qu'une bataille éclate,il tourna les talons pour retourner sur son territoire.

•Utopie Mélancolique•
Prendre la balle au bond


-Je n'aime pas qu'on me donne d'ordre,
-surtout quand la personne pue le blaireau crevé,l'odeur de votre clan
empeste vraiment- encore moins qu'on me prenne pour un imbécile. Je ne
fais que garder mes frontières.Mais si tu dit,que la frontière a été
déplacée,je te croie,malgré ta puanteur. J'ai la truffe fine,mais pas
une cervelle de souris.

Oh, il n'aimait pas qu'on lui donne d'ordre? Tant
mieux pour lui. Personne n'aime ça! Pourtant je ne lui en avais même
pas donné. J'appréciais vraiment la faculté du chat à déformer la
réalité pour la remettre à son goût. En plus, il continuait à
m'insulter. On dirait bien que lui non plus ne m'oublierait pas. Peu
importait ce qu'il pensait, je savais que nous avions tant bien que mal
éviter quelque chose de grave. Il me regarda une dernière fois et je
levas mon regard indifférent vers lui. Ne jamais laisser paraitre ses
émotions. L'ennemi pourrait en prendre possession et contrôler à sa
guise. Le chat se retourna lentement et partit. Et bien, j'étais
débarrassé. Je m'assis et me lécha la patte. Dream me regarda et dit: *Je
me demande bien d'où tu sors tout ce sang-froid. T'as toujours été prêt
à toute éventualité. Quand t'étais plus petit, tu étais tellement
différent!* -Peu importe ce que j'étais
avant, c'est ce que je suis maintenant qui compte. J'ai aussi compris
que la violence est quelque chose de très mauvais. Ça donne un signe de
pitié. De misérable pitié. Quand j'ai compris ça, tout a été différent.
Il faut toujours prendre la vie comme elle nous vient!


(RP fini! On peut mettre *fini* dans le titre!)