~ Une rencontre entre chats. Amis ou ennemis ? ~

Invité

~ Une Rencontre Surprenante ~

« Quand on a faim, il faut manger. »

Je me réveillais paisiblement dans la tanière des guerriers ce matin là. La lumière du soleil emplissait déjà la tanière de ses doux rayons. Hum… Ca allait être une bonne journée, je le sentais énormément. Et zut ! J’étais encore en retard. Si je me fais prendre par Etoile Silencieuse, je vais passer un sale quart d’heure. Aïe ! Aïe !! Aïe !!! Bon, je vais sortir discrètement. Je me retournais pour voir qui était encore dans la tanière. Je fus surpris de voir que je n’étais pas le dernier. Il y avait encore une dizaine de guerriers. Je n’étais peut-être pas en retard finalement.

Je me levais sur mes pattes et sentis une douleur aigue me traverser la patte de bas en haut. Je la soulevais instantanément du sol en couinant intérieurement. Je m’étais fait mal comment cette fois ? J’avais dû marcher sur quelque chose de pas net hier. Crotte de souris ! J’allais devoir rendre visite à notre chère guérisseuse que tout le Clan adore. Tous, sauf moi, bien entendu ! Ce n’est pas que je ne l’aime pas, mais je déteste aller voir Tempête Blanche parce que je n’apprécie pas qu’on me soigne. Je n’aime pas être blessé ou malade. Enfin bon… Je vais m’étirer. C’est peut-être tout bêtement ça.

Je reposais délicatement ma patte sur le sol et commençais mes étirements. Tout de suite, ma patte allait beaucoup mieux. Ouf… Tant mieux alors. Je n’ai pas besoin d’aller voir Tempête Blanche. J’en profitais rapidement pour retirer les brins de mousse collés à ma fourrure. Puis je me décidais à sortir. Je lançais encore un dernier regard vers les autres guerriers, une question en tête. Devais-je les réveiller ou les laisser dormir ? J’optais pour le premier choix. Je sortis de la tanière. Les rayons du soleil vinrent jusqu’à moi et m’éblouirent. Je dus cligner plusieurs fois des yeux avant de m’y habituer complètement. Je fis un pas dans la clairière. Je regardais tout autour de moi. De nombreux chats, apprentis et guerriers mélangés, s’affairaient dans la clairière. Ils couraient dans tous les sens. Certains partaient en patrouille pour surveiller la frontière, d’autres rentraient de la forêt des proies dans la gueule. Personne ne semblait avoir remarqué mon arrivée. Tant mieux. J’allais me faufiler discrètement hors du camp pour aller m’entrainer. Je tournais mon regard en direction de la pile de gibiers. Il est quasiment vide. Et bah voilà ! Finalement, j’avais trouvé ce que j’allais faire au lieu de m’entrainer : chasser ! D’un vif bond, je me dirigeais vers la sortie du camp. Je n’avais pas faim de toutes manières. On m’arrêta d’un appel. Je me retournais d’un air furieux. Je mis cinq secondes à chercher d’où provenait l’appel. Une fois repérée, je vis que c’était ma Chef en personne. Et zut…

La grande guerrière rousse vint vers moi d’un pas noble et majestueux. J’en restais bouche bée avant de soupirer profondément. Pff… Qu’est-ce qu’elles avaient toutes à marcher comme ça, les femelles ? Ce n’était pas un peu énervant à la fin ? Enfin bref. La chatte me demanda où est-ce que je me rendais comme ça. Je désignais la réserve à moitié vide. Elle suivit la direction indiquée et comprit ce que je voulais lui dire. Elle hocha de la tête. C’est bon. Je pouvais y aller ! Direction les territoires pour chasser, youpi !!!!! J’allais bien m’amuser !!!!!

Je remerciais Etoile Silencieuse de me laisser aller chasser et quittais le camp d’une allure vive comme l’éclair. Sans réfléchir, je fonçais tout droit à travers la forêt. Je m’arrêtais soudainement. Une étrange odeur me parvenait. Une odeur que je ne connaissais pas. Une senteur mélangée des quatre Clans à la fois mais également une autre derrière ressemblant à du désespoir, de la solitude… Tout ce qu’y m’était inconnu, quoi. Intrigué, je décidais d’aller jeter un coup d’œil à ce que ça pouvait bien être. J’avançais, loin d’être prudent, sentant plus l’excitation montée en moi. Qu’allais-je découvrir ? Finalement, je pénétrais d’un saut par-dessus un buisson. L’odeur s’accentua à mon arrivée. Elle m’emplissait les narines et je la trouvais affreusement désagréable pour moi simplement habitué aux quatre odeurs des Clans. Je fus extrêmement surpris par ce que je vis. C’était une habitation de Bipèdes. Nous, on l’avait appelé, d’après les rumeurs que j’avais entendues, la Grange des Âmes Solitaires. Je comprenais mieux pourquoi je sentais cette sale odeur de désespoir et de solitude ! Cependant, ma bonne humeur revint instantanément avec mon caractère de chat intrépide. Je fis un grand sourire amusé. Je m’élançais vers l’entrée de la bâtisse. Je pénétrais à l’intérieur et là, je fus encore plus surpris par l’apparence du lieu. Un drôle de machin en bois montait vers un espace supérieur. Les murs étaient faits en pierres qui semblaient très lourdes. De nombreuses pièces faisaient que la maison était immensément grande et qu’on s’y perdait facilement. En fait, je disais ça parce que je venais exactement de me perdre à l’intérieur…

Mais tout à coup, une autre odeur encore plus forte que celle du désespoir et de la solitude vint me chatouiller le nez. Il ne me fallut pas très longtemps pour reconnaître l’odeur du Clan des Anges du Néant. Qu’est-ce qu’un chat du Clan des Anges du Néant venait faire ici ? Sur les territoires du Clan de la Poussière de Lune, en plus ! À moins que… je n’étais plus sur les territoires de mon Clan… Oui, c’était fort probable…

Hésitant, je me dirigeais vers l’endroit d’où provenait l’odeur de l’ennemi. Le chat s’approchait également dangereusement vers moi. Je me tenais sur mes gardes, prêt à réagir sur celui-ci tentait quoi que se soit à mon égard. Le chat pénétra à son tour dans la clairière. L’erreur que je fis était étonnante. C’était une chatte ! Elle était plutôt grande et me paraissait assez forte, aussi forte que moi ? Son pelage était de couleur blanc parsemé de tâches noires, marron et blanches sur le dos et le ventre. Sa queue toute ébouriffée et ses pattes étaient toutes noires et se terminaient toutes blanches. Au premier coup d’œil, son pelage semblait extrêmement doux. De plus, la femelle avait l’air très rapide, endurante et puissante. Ses yeux vert émeraude me toisaient durement. La regardant, je me demandais si je devais la saluer ou non. Après m’être posé longuement la question, je me décidais finalement à la saluer.

[Je m’excuse au cas où il y aurait des fautes. J’ai fait du copier/coller d’un forum où j’ai écris quasiment la même chose mais dans un lieu différent et face à une chatte différente. J’avais la flemme de tout réécrire x)]

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Ce matin-là...

Je venais de me réveiller, je descendis doucement et désespérément de ma tanière, il y avait assez de gibier pour ce matin, tout mes guerriers étaient réveillé, je sauta sur le promontoire et miaula exclamant un ordre:

-Que tous ce qui sont en âge de chassez, se réunissent ici-même !

Quelques secondes plus tard, ils étaient tous réunis, j'hésita à les envoyé tous, ou les envoyés par petits groupes, je me décida et miaula:

-Ces jours-ci....Le gibier revient, il y en a de plus en plus, donc je veux une patrouille de 4 chats, 3 guerriers et 1 apprentis, toutes les heures !

Il fut tous consternais, même Plume de Phénix, mon esprit, n'en revint pas, il me miaula à l'oreille:

-Tu est sur ?

J'esquissa un sourire de gloire, j'étais chef, mes souhaits de vengeance contre les autres clans, était disons...très grande, et mon pouvoir, personne ne survivra !Mon Clan régnera sur tout le monde !Puis, je stoppa net mes pensés, et je me dirigea vers l'entrée du camp, je miaula une dernière fois aux autres:

Le Clan a besoin de gibier...

Je me retournai et d'un pas assurée, je partis en direction de la Grange des Âmes Solitaire, la où surement, vivent des solitaires ! Je traversa la forêt en courant vite, puis je freina, je sentais l'odeur du Clan de la Poussière de Lune, qu'est-ce qu'un guerrier ferait là ?Doucement je m'approcha, le chat me vit et m'y un tant de réaction à me saluer, il étais blanc sur tout le poitrail et sur le bout du museau. Tout son dos et le haut de sa tête est roux. Il avait aussi de splendide yeux verts émeraude, sa queue étais assez longue.Après sa salutation, je le regardais, puis me décida à lui répondre son salut, je lui miaula non-méchamment comme à mon habitude:

Je suis Etoile Eternelle, je suis la Chef du Clan des Anges du Néant, mais je crois que tu me connais déjà ?Lui c'est...Je désignais mon Esprit qui venais de ce mettre visible.Lui, c'est Plume de Phénix, mon Esprit, et aussi grand conseiller.Fier d'avoir était désigné comme sa mon Esprit gonfla le poitrail.Et toi ?Tu est un guerrier du Clan de la Poussière de Lune si je me trompe ?Je crois t'avoir vue avec mon ennemie jurée, Etoile Silencieuse pendant une Assemblée, non ?

Je n'aimais pas trop les chats de ce Clan, tous des chats à leur Chef, ils mouraient pour elle !Je le regarda, avec mes magnifique yeux, et attendit sa réponse.

[C'est pas grave^^]

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~ Drôle d’ambiance ~

« Le vent emporte les mauvais souvenirs. »

Alors que j’explorais la Grange des Âmes Solitaires avec excitation, je perçus une odeur qui ne m’était pas inconnue, mais que, en temps normal, je ne devrais pas apprécier. C’était une vague senteur qui s’amplifiait à force que l’intrus approchait de l’endroit où je me trouvais. C’était un chat du Clan des Anges du Néant, un des pires ennemis de notre Clan et en particulier d’Etoile Silencieuse, ma chef. Moi, par contre, je me demandais si j’avais le droit d’aimer mes adversaires. Je n’avais jamais connu de haine envers quiconque sauf si on m’attaquait. De plus, tous mes Clans me reconnaissaient une fois présenté comme étant le chat intrépide mais également comme chat qui ne respecte pas le Code du Guerrier. J’étais surnommé ainsi car souvent, quand on me cherchait, on me retrouvait assez loin du camp, voir même en dehors de mon territoire sur celui des autres Clans. Et lorsque je croisais quelqu’un qui n’était pas de mon Clan, après cinq à dix minutes de discussion, il finissait toujours par être ami avec moi, qu’il soit chef, lieutenant, guerrier ou autre encore.

Surexcité à l’idée de rencontrer un autre chat, je sortis vif comme l’éclair de la grange et tombai nez à nez avec Etoile Eternelle, la chef du Clan des Anges du Néant. Je la connaissais pour l’avoir déjà vu lors de toutes les Assemblées auxquelles j’ai participé. Mais je ne pensais pas la voir ici. Ça c’est une surprise ! Enfin, ça ne changeait pas grand chose. Après avoir hésité à savoir quoi faire, je me décidai à la saluer. Je m’inclinai donc respectueusement, ou pas, devant elle. Je ne pipais mot. Elle, par contre, se présenta. Je savais déjà qui elle était et qui était son esprit. Toutefois, je fis un mouvement de la queue pour dire bonjour à Plume de Phénix, son fameux esprit. Je crois que je possédais un esprit, moi aussi. Mais comme mon pouvoir, que je considérais plus comme un don contre chose, n’était pas assez développé et bien, il n’apparaissait jamais. Je savais cependant qu’il s’appelait Plume d’Hiver. Les raisons du fait que mon pouvoir ne soit pas assez développé étaient simples. Je ne le maîtrisais pas suffisamment pour ça. Il ne se déclenchait que lorsque j’étais en crise à une grande colère ou à une profonde tristesse. Hors, ces moments-là, chez moi, se trouvaient à être extrêmement rares. La plus grande partie du temps, j’étais joyeux, excité comme une puce et fier de moi pour un rien. Quand je me trouvais au camp, chose aussi rare que mon humeur sinistre, je le passais à essayer de conseiller ma chef ou à former les patrouilles. Et bien, je l’avouais, ce n’était pas très simple !

Je sortis soudainement de mes pensées en me rappelant de la présence de la chef ennemie ; Que me demandait-elle déjà ? Ha oui, qui j’étais. Tiens ! Ça m’étonnait qu’elle ne le sache pas ! J’étais quand même lieutenant du Clan de la Poussière de Lune ! Peut-être qu’elle détestait ma chef, mais elle pourrait se rappeler de moi, au moins ! Enfin bon, ça n’avait pas tellement d’importance de toutes manières. Moi-même, je ne me rappelais pas de la plupart des gens. C’est pour ça que je leur donne des surnoms ! C’est bien plus simple comme ça ! Ho ! Il arrivait même que je ne me souvienne pas de mes propres camarades de Clan. Pour tout dire, même Etoile Silencieuse en portait un. On ne pouvait pas vraiment les considérer comme amicaux, quoi que… il arrive qu’ils soient aimables. Pour moi, ils étaient tous sympathiques et c’était un bon mémo. Celui de ma chef se trouvait être : « la chatte aux pattes de velours ». Ce surnom était dû au fait qu’elle ne faisait aucun bruit quand elle marchait et son pas noble.

Dans mes yeux brillaient une étincelle de joie habituelle. Et un grand sourire amusé animait mon visage. Mon pelage ondulait légèrement au gré du vent. Ma queue balançait lentement de gauche à droite. J’ouvris la bouche et déclarai avec mon éternelle voix semi-aigue, semi-grave comme certaines femelles, d’un air noble pour une fois :

- Je me présente à toi, Etoile Eternelle. Je m’appelle Lunaire Ecarlate et je suis le lieutenant du Clan de la Poussière de Lune, c’est sûrement la raison pour laquelle tu m’as vu avec Etoile Silencieuse. En ce qui concerne mon esprit, je suis navré de ne point pouvoir te le présenter. Toutefois, je t’annonce qu’il se nomme Plume d’Hiver. De plus, bien que je sois dans un autre Clan, je n’ai aucunes mauvaises intentions à ton égard. Je ne suis pas de ce genre là.

Je n’avais pas choisi le Clan dans lequel j’allais naître. J’aurais donc pu voir le jour dans le même Clan que « la chatte qui haït Etoile Silencieuse ». Cependant, ce ne fut pas le cas. Elle avait donc le choix entre me croire ou non. J’espérais juste qu’elle m’écouterait et qu’elle ne m’attaquerait pas car sinon je devrais riposter aussi et je ne voulais pas tellement la tuer. Ce n’était pas parce que je souhaitais devenir le plus fort de la forêt à cause d’une promesse faite à ma mère qui disait que je ne me ferais plus jamais battre jusqu’au jour où je la vengerai que je devais tuer Etoile Eternelle ! Une telle chose ne devait pas arriver sinon, dans cette situation, mon Clan serait déshonoré pour toujours – bien que je m’en fiche pas mal malgré la confiance que j’ai en eux – et je serais banni à jamais de la forêt. Hors si cela arrivait, mon rêve ne pourra plus du tout être réalisé.

Mon regard n’avait pas quitté « la chatte qui haït Etoile Silencieuse ». Je cherchais dans le sien un quelconque signe qui me détendrait. Un signe qui signifierait qu’elle ne ressentait aucune émotion. Comment était-ce possible ? Je n’avais encore jamais rencontré un chat sans sentiment.

Le vent souffla de plus belle, ébouriffant mon pelage et faisant s’envoler quelques feuilles en tourbillon sur ma droite. Instantanément, mon instinct de chat intrépide reprit le dessus et je me ruai vers les feuilles volantes. Je sautais pour essayer de les attraper. Un autre courant d’air plutôt fort vint droit sur moi qui étais campé sur mes deux pattes arrières comme un Bipède. Le courant d’air me renversa en arrière. Je me retrouvai à faire une roulade sur le dos. Toutefois, grâce à mon agilité, je la terminai sur mes quatre pattes, raide comme un piquet, les yeux en étoiles et en criant :

- Ouah ! Trop cool comme endroit ! Il faudra que je revienne ici, un jour !

Le vent fit s’envoler les dernières feuilles que je tentai en vain d’attraper. Cependant, l’une d’elle se reposa sur ma truffe. J’éternuai de surprise. La feuille tomba à mes pattes. La queue remuante dans tous les sens, je bondis sur la feuille. Malheureusement, à cause de mes griffes trop longues pour me permettre de réussir quelques unes de mes techniques que je suis le seul à connaître, je la déchiquetai. Une moue déçue sur le visage, je revins vers « la chatte qui haït Etoile Silencieuse ». Je retrouvai d’un coup ma bonne humeur éternelle et un grand sourire aux babines.

Dernière édition par Lunaire Ecarlate le Sam 4 Fév - 19:34, édité 1 fois

Dans les yeux du chat ennemi brillaient une étincelle de joie. Et un grand sourire. Son pelage ondulait grâce au vent. Sa queue balançait de gauche à droite. Il ouvris la bouche et déclara avec une voix semi aigüe, semi-grave, d’un air noble :

-Je me présente à toi, Etoile Eternelle. Je m’appelle Lunaire Ecarlate et je suis le lieutenant du Clan de la Poussière de Lune, c’est sûrement la raison pour laquelle tu m’as vu avec Etoile Silencieuse. En ce qui concerne mon esprit, je suis navré de ne point pouvoir te le présenter. Toutefois, je t’annonce qu’il se nomme Plume d’Hiver. De plus, bien que je sois dans un autre Clan, je n’ai aucunes mauvaises intentions à ton égard. Je ne suis pas de ce genre là.

Lunaire Ecarlate, je crois, bien avoir tuer a mère ou... un membre de sa famille. Son regard ne m'avait toujours pas quitté. Il cherchait dans mon regard un quelconque signe qui le détendrait. Je n'avais aucune émotion.Le vent souffla, ébouriffant nos pelages et faisant s’envoler quelques feuilles en tourbillon. Instantanément, il se rua vers les feuilles volantes. Il sauta pour essayer de les attraper. Un courant d'air le renversa en arrière. Il se retrouva à faire une roulade sur le dos. Toutefois, il se releva et raide comme un piquet, les yeux en étoiles, il cria :

- Ouah ! Trop cool comme endroit ! Il faudra que je revienne ici, un jour !

Ouah ?Cool comme endroit ?Il faudra que je revienne ?Mais...Il est fou ce chat !

C'est saut pour attraper les feuilles m'agaçait, je n'étais pas joueuse, même pas du tout.Le vent fit s’envoler les dernières feuilles qu'il tentai en vain d’attraper. L’une d’elle se posa sur son museau, il éternua. Une moue déçue sur son visage, il revint vers moi. Il retrouva d’un coup sa bonne humeur et un grand sourire aux babines.Sa m'irritait, je voulais le faire souffrir,s'était tout simplement un spectacle horrible.Je le regarda, un air désespérée, je n'avais aucune émotion sur mon visage, et mon regard...de même. Je lui miaula d'un ton froid:

-Tu est Lunaire Ecarlate... Tu n'as pas envie de me tuer... Par hasard ?

Le pelage de Plume de Phénix s'hérissa, il n'aimait pas trop me voir parler comme sa, il miaula instantanément:

-Ce qu'elle a voulut dire: Veux-tu venger ta mère ?

Je le regarda d'un coup, j'avais le regard froid, son échine eu un frisson, il posa son regard sur le chat ennemi.Nous attendions sa réponse.

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~ Un pouvoir qui se déclenche ~

« Notre passé finit toujours par nous rattraper. »

« La chatte qui haït Etoile Silencieuse » me regarda longuement et, après un profond soupir désespéré, me demanda si je n’avais pas une folle envie de la tuer. Je ne compris pas. Je ne compris pas du tout même ce que cela signifiait pour elle. Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Ma mère n’avait pas été tuée par un chat, et encore moins par elle. J’étais présent le jour de la mort de ma mère. J’ai fait ma promesse de devenir le plus fort de la forêt sous ses yeux ainsi que celui du Clan des Etoiles. J’ai vu son propre esprit d’ailleurs. Il avait la classe ! Mais je pense qu’il était là parce qu’il sentait la fin de sa camarade proche. Enfin bon. Tout cela ne réglait pas mon problème de compréhension. Qu’avaient voulu dire la chef du Clan des Anges du Néant et son esprit par « Tu n’as pas envie de me tuer » ?

Mon sourire amusé aux babines disparut soudainement. Mon regard vert émeraude se voila d’une tristesse inexplicable. Je me demande même si mes yeux n’ont pas viré au gris pâle sur le coup. Je me mis à arpenter le ciel de mon regard sinistre comme si je cherchais quelque chose de précis… ou bien quelqu’un. Repenser à ma mère me faisait toujours très mal au cœur, comme si un poignard venait de me le transpercer. Ma queue qui remuait lentement quelques minutes auparavant retomba lourdement sur le sol meurtri par le froid du matin, suivie de près par ma tête. Cette fois-ci, je regardais le sol poussiéreux. Du moins, pour « la chatte qui haït Etoile Silencieuse », ça devait en avoir tout l’air. Sauf que, c’était loin d’être le cas. À y regarder de plus près, on pouvait remarquer qu’une larme apparaissait au coin de mon œil droit. Cette larme, elle coula le long de ma joue avant de venir s’écraser dans une flaque couleur gris perle. Le son que cela produisit me fit sursauter. Je relevai brusquement la tête et reculai de quelques pas précipitamment. Je me remarquai à ne voir absolument rien au paysage. Ma vue était brouillée par beaucoup de larmes. Sentant toutefois le regard vide d’Etoile Eternelle sur moi, je fermai fort les yeux en secouant la tête de gauche à droite. Des gouttes d’eau salées s’envolèrent dans le ciel pour retomber sur la terre comme s’il pleuvait, un peu plus loin. Ma vision revint instantanément. Je grommelai en mon fort intérieur : « Ne te méprends pas sur ce que tu as vu ! Je n’ai pas… pleuré ! Je ne suis pas un lâche, et encore moins un froussard ! Ne t’est-il jamais arrivé d’avoir une poussière dans l’œil ?! » Et pourquoi fallait-il toujours que j’attire l’attention des chats amis ou ennemis sur moi ? Qu’est-ce que j’ai de si différent d’eux tous ? Mise à part peut-être cette promesse, je ne pense pas que je sois différent des chats des Clans. La grande plupart a perdu au moins un membre de sa famille. Alors pourquoi pas moi ?

Une colère incommensurable s’anima dans mon regard sinistre. Toutefois, je tentais de la contrôler. Pas simple. Je n’avais pas l’habitude de sombrer dans la colère du désespoir. De plus, des étoiles scintillantes commençaient à apparaître à mes côtés. Je sentais Plume d’Hiver, mon fameux esprit, qui approchait à grands pas depuis le territoire du Clan des Etoiles. Ha ! Au moins, j’allais pouvoir le présenter à Plume de Phénix. Quoi que… vivant tous les deux au Clan des Etoiles, ils devaient déjà se connaître, non ? Tant pis. Je le présenterai quand même. La poussière d’étoiles se fit de plus en plus intense, épaisse et abondante. Peu à peu on pouvait voir une grande ombre blanche aux yeux bleu azur se matérialiser sur ma gauche. Maintenant qu’il était là à cause de ma soudaine colère, pouvais-je continuer à parler aussi facilement avec « la chatte qui haït Etoile Silencieuse » ? Aïe ! Je n’en avais pas la moindre idée. Je perdis mon air de noble et parlais avec dureté sans égal :

- Comme il est là, autant que je te le présente ! Lui, c’est mon esprit, je pense que tu t’en serais doutée avec la poussière d’étoiles autour, non ?! Alors, je te préviens tout de suite, ne m’approche pas !!! Ne fais même pas un pas vers moi !!!! Et ma mère a été tuée par un chien !!!!!

Maintenant que mon pouvoir était déclenché, « la chatte qui haït Etoile Silencieuse » allait se retrouver à être obligée d’obéir aux ordres que je venais de lui donner. Personne, non absolument personne ne pouvait faire obstruction à mes ordres peu importe le rang qu’ils avaient. Ça fonctionnait même si les chefs. C’était déjà arrivé par le passé lorsque j’avais cinq lunes. Oui, c’était le jour de la mort de ma mère en rentrant au camp pour prévenir tout le monde. Se fut la première fois que j’utilisais mon pouvoir d’ailleurs. La, ou les personnes, lorsque je donne un ordre tel qu’il soit, sont dans l’obligation d’y obéir. Je ne leur donnais même pas le choix, je crois bien. C’était un sacré avantage lorsqu’il était déclenché durant un combat. D’un côté, ce n’était également pas très équitable car je pouvais lui donner l’ordre de se suicider. Mais je ne ferais jamais ça. Je n’étais dans du genre à tuer les gens d’une manière aussi simple. Je voulais prendre le temps de me mesurer à l’ennemi. Et puis, de toutes manières, jusqu’à lors, ça ne m’était jamais arrivé. Il faudrait toutefois vraiment que j’apprenne à le maîtriser. Il pourrait m’être très utile !

Mon regard noir ne semblait pas terrifier « la chatte qui haït Etoile Silencieuse ». Du moins, elle ne devait sûrement pas le montrer, vu qu’elle avait l’habitude de n’avoir aucune émotion dans son regard. Cependant, j’étais certain qu’au fond d’elle, quelque chose devait être bloqué. Quelque chose qui l’empêchait de me toucher et c’était très bien ainsi.

Son sourire amusé disparut. Son regard vert émeraude se voilà d'une tristesse. De ma place, je crus voir ses yeux devenir gris pâle. Il se mit à regardé le ciel avec un regard sinistre. Repensé à sa mère devait le rendre triste, mais moi, le malheur des autres fait mon bonheur... Sa queue qui remuait auparavant, retomba sur le sol, suivit par sa tête. Je vis une larme coulé le long de sa joue, il sursauta, puis recula de quelques pas. Un mâle qui pleure... Et devant une femelle, ennemie et chef. Il me fit pensais à ma mère, mais aucune importance. Je vis une pointe de colère dans son regard, qui rester toutefois sinistre. Plume de Phénix leva les yeux aux ciel, puis je suivis son regard, un Esprit, son Esprit, Plume d'Hiver. Un chat blanc aux yeux azur... Il perdit son ton Noble et parlas avec dureté:

- Comme il est là, autant que je te le présente ! Lui, c’est mon esprit, je pense que tu t’en serais doutée avec la poussière d’étoiles autour, non ?! Alors, je te préviens tout de suite, ne m’approche pas !!! Ne fais même pas un pas vers moi !!!! Et ma mère a été tuée par un chien !!!!!

Je pensa à son pouvoir, tout ordre qu'il donne, nous sommes obligés de le faire, j'essaya de gardé mon calme. Un simple chat, où plutôt un Lieutenant, oses me donner un ordre !A moi ?! Un grognement sourd se fit entendre, de plus il avait un regard noir, sa ne me fit rien, aucune émotion, surtout pas la peur, je ne la ressentais plus depuis longtemps. Plume de Phénix, lui regarda Plume d'Hiver, il grogna à son tour. Puis il cracha:

- Comment oses-tu prendre se ton, Stupide Boule de Poil ! Ton Esprit, je le connais, et Etoile Eternelle aussi ! Je ne vis pas au Clan des Etoiles, mais aux Clan de l’Errance Eternelle ! Continu à provoqué ma Chef, tu feras qu'animé son pouvoir ! Et tu le regretteras....

La naïveté du chat ennemi m'amusa, pendant mon pouvoir, rien, vraiment rien ne pouvait m’arreté, rien ni personne. Personne, sauf mon Esprit. C'est l'une des raisons, pour laquelle il faut évité de me provoquer, ou plutôt de m'énervé ! Je remuais la queue, amusée... J'attendais sa réponse, mais aussi je pensas à ma famille, morte. Je ne connaissais, ou plutôt j'ai revue qu'une personne de ma famille, depuis 18 lunes. Le chat ennemie me coupa de mes pensées et miaula:

-...

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~ Un changement d’humeur ~

« Une humeur change comme le temps. »

Le pouvoir de « la chatte qui haït Etoile Silencieuse »… Quel était-il déjà ? Je ne m’en souvenais absolument pas. En fait, je ne me rappelais pas l’avoir déjà vraiment vu, car je n’avais jamais rencontré en personne la chef du Clan des Anges du Néant. Toutefois, j’avais vaguement entendu parler d’elle grâce à des rumeurs au sein du Clan, alors je savais à peu près à quoi m’attendre. Donc, d’après ce que j’avais entendu, son pouvoir la rendait, en quelque sorte, folle. Du moins, elle devenait si incontrôlable qu’elle détruisait tout sur son passage. La seule personne qui pouvait l’arrêter était nulle autre que son esprit, Plume de Phénix. De plus, je n’avais jamais essayé mon pouvoir par-dessus celui d’un autre. Je n’étais donc pas sûr que cela fonctionne. Mais mon « don » se révélait quand même très puissant également quand il était déclenché. Alors il était fort possible qu’il fonctionne dans tous les cas. Dommage que je ne sache pas l’utiliser complètement, il pourrait m’être très utile !

Plume d’Hiver se trouvait toujours à mes côtés. Ses poils s’étaient hérissés comme des piques sur son échine, faisant doubler son pelage blanc neige de volume et le rendait assez effrayant avec son regard bleu azur d’un naturel froid. Moi-même, j’en avais des frissons. Mais pas suffisamment pour calmer ma colère incommensurable mélangée à ma profonde tristesse. La lueur dans mes yeux était encore chargée de haine envers « la chatte qui haït Etoile Silencieuse » pour ce qu’elle avait dit. À croire qu’elle essayait de me mettre en doute. Raté ! Je savais très bien de comment était morte ma douce Maman… En tout cas, je devais essayer de me radoucir sinon, ça pourrait vraiment tourner au carnage et mal finir. Un combat sans merci entre lieutenant et chef ennemis qui se terminerait certainement dans de très sales conditions. Je mourrai et elle, elle perdrait à coup sûr une simple vie mais survivrait. Non. Je ne pouvais pas finir comme ça tout de même ! J’avais un rêve à réaliser pour venger ma mère, des compagnons de Clan qui croient en moi, une chef admirable qui a eu le courage de me nommer lieutenant et des amis en dehors des Clans avec qui je m’entendais énormément. Je ne pouvais pas quitter la forêt maintenant ! C’était impossible ! J’avais encore trop de choses à faire ici. Et ma mère m’en voudrait si je ne tenais pas ma promesse.

Plume de Phénix, l’Esprit de « la chatte qui haït Etoile Silencieuse » me grogna de m’apaiser, si je ne souhaitais pas subir le courroux de son amie. En voilà une chose plus facile à dire qu’à accomplir. Il devrait le savoir, non ? Nous, mon Esprit et moi, ça ne marchait pas comme eux deux. Mon Esprit, Plume d’Hiver, ne savait absolument pas comment s’y prendre quand je me trouvais dans cet état. Et d’ailleurs, c’était bien mieux ainsi. Je préférais me détendre seul avec moi-même ! Je détestais qu’on se mêle de mes sentiments. Et il en sera toujours ainsi ! Hors de question que je me confie à qui que se soit ! Je pouvais très bien me débrouiller tout seul ! Je n’avais plus cinq lunes ! Je crois que même mon Esprit connaît très peu de choses sur moi… Je ne lui parle quasiment jamais quand il est présent à mes côtés. Et quand il est là, je lui ordonne juste certaines choses comme aux autres parce que je suis de mauvaise humeur.

Je tournai la tête vers Plume d’Hiver, mon regard toujours aussi noir. Pour la première fois, au fond de mon regard, il put lire une question, la question qu’il avait toujours rêvé d’entendre : « Que dois-je faire ? ». En temps normal, je n’entrais en colère – et encore c’était rare – qu’avec les membres de mon Clan quand ils ne m’écoutaient pas, ce qui signifiait : tout le temps… Mais la situation actuelle s’avérait très différente : je me trouvais face à la chef du Clan des Anges du Néant ! Content, un grand sourire aux babines, il me chuchota à l’oreille un conseil. Drôle de conseil ! J’obéis et vis ce qu’il me désignait de la queue : des souris se faufilaient entre les tas de paille posés en dehors de la Grange aux Âmes Solitaires. Leur bonne odeur vint me chatouiller les narines. Miam !! De la chair fraiche !!! À table !!!!

D’apparence, ma mauvaise humeur avait disparu. Ce n’était pas tellement le cas. Pour preuve, mon Esprit ne disparaissait pas ! Je l’avais simplement mis dans un coin de ma tête. Instantanément, mes oreilles se dressèrent, mes griffes sortirent de mes robustes pattes, mon flair et mes autres sens destinés à la chasse s’animèrent de plus bels. Perdant de vue ma discussion avec « la chatte qui haït Etoile Silencieuse », je me ruai avec vitesse vers l’une des souris. Comme à l’habitude, j’utilisai mes propres techniques de chasse. La plus courante était celle où je me situais dans le même sens que le vent, histoire que ma proie me sente et commence à s’enfuir. Puis, avec ma rapide vitesse que je n’avais pas cessé d’améliorer pour être plus rapide qu’un chien, je me mis à courir derrière ma proie. Bien qu’elle se faufile entre différentes choses, je finis par la rattraper. Toutes griffes dehors, je bondis sur l’animal que je piégeai entre mes pattes. Un autre coup de patte et voilà, la bêbête était désormais officiellement morte. Je pris la souris entre mes mâchoires et la gobai toute ronde. Je repartis aussitôt à la chasse. J’attrapai encore deux souris que je ramenai vers la chef.

Plume d’Hiver n’avait pas bougé. Il était toujours debout dans l’herbe entouré d’une poussière étoilée. Une fois que j’eus rejoint le groupe de chats, je déposai les deux proies sur le sol terreux. Puis tour à tour, je regardai la chatte puis les souris, les souris puis la chatte pendant quelques secondes. Devais-je en donner une à la chef ou non ? Après une vague hésitation qui n’apparaissait pas sur mon visage, j’en poussai une du bout du museau en éventuel signe d’excuse vers « la chatte qui haït Etoile Silencieuse ». Qu’elle accepte ou non ne m’intéressait pas tellement. Je lui avais offert une pièce de viande. Maintenant si elle refusait… Tant pis !

- Ca regorge de souris par ici ! C’est trop cool !! Il faudra que je revienne un jour !!! T’es pas d’accord ? Hé hé hé !!

J’éclatai de rire. Un rire écarlate comme une goutte d’eau qui tombe sur du cristal de roche, un son semi-aigu, semi-grave. Un sourire moqueur se dessina sur mes babines, les yeux rieurs. Qu’allait-elle faire ? Manger ou pas ?

[J’ai répondu ce week-end, comme promis ! ^^]

L'Esprit du Lieutenant Adverse, Lunaire Ecarlate avait ses poils hérissés sur son échine, son pelage avait doublé de volume. La lueur dans les yeux de l'ennemi étais chargé de haine avers moi, je savais si je l'attaquais, ou plutôt si je la tuais, et elle aussi, je survivrais mais pas elle, voilà d'où venais mon arrogance ! Mais ce Chat était encore jeune, trop jeune pour mourir, il n'avait toujours pas était Chef, il ne connaissait pas les biens-faits de ce titre ! Il avait un grand sourire aux babines, Plume d'Hiver chuchota à l'oreille du Lieutenant. Il désigna de la queue des souris qui se faufilaient entre les tas de pailles à côté de la Grange. C'est oreilles se dressèrent, ses griffes sortis. Il oublia la conversation, puis se mit dans le même sens que le vent, sa m'amusa, il ne peut chassé comme sa ! Sa proie s'enfuit, mais il partis en flèche et réussis néanmoins à attrapé la souris. Je fus surprise. Juste surprise. Puis, il attrapa deux souris qu'il ramena vers nous, il déposa les proies sur le sol terreux, et tour à tour il regarda la Souris puis moi. Il poussa une Souris du museau vers moi, il est bizarre, vraiment bizarre. Je réfléchis, prendre une Souris tué par un ennemi c'est comme être amoureux d'un ennemi, c'est être traître ?... Il miaula:

- Ca regorge de souris par ici ! C’est trop cool !! Il faudra que je revienne un jour !!! T’es pas d’accord ? Hé hé hé !!

Il éclata de rire. Un rire écarlate, un son semi-aigu, semi-grave. Je pris la Souris, puis je mangea un bout, et enfin je la mangea, mais pas toute ronde comme il avait fait, non je la mangea doucement, avec grâce et noblesse... Je m'assit, lécha mes babines, "Il faudra que je revienne un jour", cette phrase tourna en rond dans ma tête, il voulait revenir, moi j'y passais presque tout mes jours ici, j'attrapais des Souris pour mon Clan, je regardas Plume de Phénix lui montra les Souris, remua la queue, le regarda avec gentillesse, puis il compris et alla chassé des Souris. Mais, attendez, je viens de faire un sourire... un regard Gentil, dans mes yeux ont pouvait voir de l'amusement et de la gentillesse, moi avoir de la gentillesse ? Moi, Chef du Clan des Anges du Néant ? Plume de Phénix revenu avec 8 Souris, toutes mortes. Il les posas sur le sol, puis je regardas le ciel, il commençait à faire Nuit, je regarda le Lieutenant, puis miaula, sans haine, ni colère, rien à part un ton "gentil":

- Il commence a faire nuit, les Rats et les Blaireaux vont sortir de leur Tanière, je te donne un conseille, après ne le fait pas si tu veux, par avant la Nuit, mais pas après... je réfléchis quelques secondes. Si tu ne veux pas me voir, ne reviens pas demain, ici.

Je me leva, fit un signe à Plume de Phénix de déterrai les Souris, puis remua la queue en signe d'au revoir, je me retournas pris quelque Souris, et partis doucement avec noblesse et grâce, sans me retourner...

Invité

~ Un au revoir amical ~

« Il ne faut jamais dire « adieu » car on ne sait pas ce que nous réserve le futur. »

Les yeux rieurs et un sourire aux babines, je la regardai observer la proie pendant quelques minutes comme si elle hésitait à prendre la souris que je lui offrais, se demandant certainement ce que cela pouvait signifier si elle la prenait. Peut-être être pris comme un traitre par exemple ? Finalement, elle en saisit une entre ses dents. Lentement, boucher après boucher, elle prit le temps de déguster la délicieuse souris bien dodue. La voir manger ce que j’avais rapporté me fit grandement plaisir. Un immense plaisir qu’on ne pouvait même pas imaginer. Je donnai l’autre à mon Esprit, Plume d’Hiver, toujours présent à mes côtés. Toutefois, je le voyais commencer à disparaître peu à peu. Une pluie d’étoiles scintillantes l’entourait. Elle grossissait à vue d’œil et sa vitesse de rotation s’accélérait au fur et à mesure que la pluie se faisait plus intense. D’ici une minute ou deux, il aura complètement disparu de notre vue à tous. Ma colère se calmait, alors… Hum… C’était bien mieux ainsi d’ailleurs… Je me sentais plus en paix avec moi-même quand il n’était pas là.

« La chatte qui haït Etoile Silencieuse » fit un discret signe à son Esprit. Celui-ci comprit après un bref temps de compréhension. Il s’éloigna alors pour aller faire quelque chose. Je ne pus savoir quoi que quand il revint avec huit petites souris précisément. Plume de Phénix était parti chasser pour le Clan des Anges du Néant, très certainement. La luminosité du jour faiblissait. La nuit approchait à grands pas. J’allais devoir bientôt rentrer. Mais pas seulement moi, je suppose… la chef du Clan des Anges du Néant aussi. Je n’avais pas du tout envie de rentrer, moi ! Crotte de Souris ! Je voulais rester là, à découvrir la Grange des Âmes Solitaires ! En plus, je voulais encore discuter un peu avec Etoile Eternelle ! Je suis sûr que d’un côté, nous étions pareils tous les deux ! Elle ne semblait pas trop apprécier le Code du Guerrier, elle aussi ! Je l’avais remarqué depuis un petit moment, mais je n’avais pas vraiment osé me l’avouer. Après tout, c’était une chef, non ? Je ne pouvais pas croire qu’une chef ne respecte pas le Code du Guerrier !

Je levai tranquillement les yeux vers le ciel. Des nuages s’amoncelaient doucement au-dessus de nos têtes, de plus en plus nombreux. Une tempête arrivait-elle ? À moins que je me trompais lourdement… ce n’était peut-être que de simples nuages… oui, je pense… ils étaient d’un blanc comme la neige étincelante au soleil à son zénith. Au centre, les nuages rosissaient à cause du coucher de soleil. Le ciel était composé d’un dégradé de couleur qui commençait du plus foncé au plus clair. Quel spectacle vraiment magnifique ! Il était rare de voir un paysage aussi splendide sur les territoires du Clan de la Poussière de Lune à cause des arbres. Le soleil, pour moi qui avait très peu le sens de l’orientation, se couchait sur ma droite. Mais d’après mes connaissances apprises grâce à mon mentor, il se levait à l’est et se couchait toujours à l’ouest. Donc, par là-bas, c’était sans aucun doute l’ouest et non l’est. Et mon camp se trouvait à… heu… en voilà une bonne question ! Mince ! Quel chemin je devais prendre pour rentrer ? Bon tant pis, je me fierai à mon flair plutôt bien développé pour retrouver mon Clan. Argh ! Mon sens de l’orientation laissait beaucoup à désirer à la fin ! Pas très pratique pour un chat intrépide comme moi ! Encore heureux que mes fidèles camarades de Clan étaient là, sinon je ne m’en sortirais pas, voir jamais !

Je quittai le coucher de soleil du regard et le reportai sur « la chatte qui haït Etoile Silencieuse ». Avec une agréable voix qui m’était inconnue jusqu’à lors car elle parlait toujours avec méchanceté, en conséquent sans haine ni colère cette fois, elle confirma mes courtes pensées – car penser n’était pas mon fort non plus – et ajouta que si je voulais la revoir, je n’aurais qu’à revenir ici demain. Si je voulais la revoir… ça aurait été avec une immense joie, bien entendu ! Seulement, j’avais deux petits problèmes qui se posaient à moi… le premier, c’était de savoir ce que j’allais faire demain. Le deuxième, c’était de retrouver cet endroit. Encore ça, ça devrait être assez facile. Je n’aurais qu’à suivre ma propre odeur, assez distincte de celle des autres membres de mon Clan sans que je ne sache pas d’ailleurs pourquoi elle était différente, la mienne. Bref, oui donc c’était plutôt la première hypothèse qui m’embêtait. Ma chef s’amusait souvent à me donner des ordres qu’il m’arrivait parfois de respecter. Seulement parfois. Respecter les ordres, cela signifiait obéir au Code du Guerrier et je m’éloignais alors de ma voie qui convenait à ne pas le suivre pour réaliser mon rêve de chaton. Je répondis tout de même :

- C’est d’accord ! Alors tu me verras peut-être demain, qui sait ? Au revoir !! Ca aurait été avec un grand plaisir de faire ta connaissance !!!

« La chatte qui haït Etoile Silencieuse » et son Esprit, Plume de Phénix, se détournèrent alors aussitôt après qu’elle eut fini de parler. Ils s’éloignaient ensemble, la chef d’un pas extrêmement noble et gracieux, mais sans se retourner une seule seconde. J’espérais quand même qu’elle est entendue ma réponse. Moi, je voulais bien la revoir. Elle m’était sympathique au fond. Plume d’Hiver, de son côté, avait totalement disparu maintenant sans que je m’en aperçoive. J’allais devoir rentrer tout seul au camp. Snif… Je restai assis quelques instants encore à les regarder disparaître de mon champ de vue, la queue remuante de gauche à droite doucement, avant de me lever et de me décider à partir vers le camp à mon tour. Après avoir cherché pendant quelques minutes mon chemin, je le retrouvai vite et rentrai sans encombre chez moi. Instantanément, des tonnes de chats se ruèrent vers moi en miaulant de plus belle. Je les arpentai rapidement du regard et les saluai d’un mouvement de queue, car je n’écoutai pas ce qu’ils racontaient. Ils se turent, comprenant que je ne les écoutais pas, comme d’habitude. Ils s’éloignèrent d’un pas las. Je clignai plusieurs fois des yeux. Que se passait-il ? Qu’est-ce que j’avais fait encore ? Je m’assis au centre de la clairière. Ma chef s’approcha de moi. Je me pris l’engueulade du siècle…

Finish ?

Invité

Ouaip

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